La Pension alimentaire
La Pension alimentaire de secours durant la procédure pour le conjoint le moins aisé. Si elle (ou il, mais c’est très rare) travaille ou n’est pas dans le besoin, elle a peu de chance d’avoir une pension, surtout si elle a commis la trahison. Et s’il y en a une, les montants sont (très) faibles, env. 15 % de l’écart de revenus. sauf si le débiteur est de la « France d’en haut », là les montants peuvent être confortables.
La Prestation compensatoire
La Prestation compensatoire pour après divorce, soi-disant pour compenser la perte de train de vie du conjoint le moins aisé financièrement. Pour cela, elle (il, c’est rare) ne devra pas avoir les torts exclusifs à son encontre, art 270 Code civil (sauf cas exceptionnel). Le montant sera selon des critères (subjectifs) définis à l’article 271 Code Civil : nombre d’enfants, situations professionnelles et de santé respectives, durée du mariage, sacrifices professionnels pour le débiteur et/ou les enfants, etc. mais surtout selon le talent des avocats. En règle générale, si vous n’avez pas épousé un conjoint de la « France d’en haut », n’espérez pas l’aisance. Pour les classes moyennes, la moyenne est 0,5 mois d’écart entre les revenus, par enfant et par année de mariage, moins pour les classes populaires. . C’est peu pour qui reçoit (rarement de quoi acheter la part du domicile du conjoint). et beaucoup pour qui va la verser, surtout si le divorce est à torts partagés. Le débiteur peut obtenir un étalement du paiement (jusqu’à 8 années), s’il pense à le solliciter avant le prononcé, car par la suite, il ne pourra y avoir de modification !. Si étalement, la créancière sera imposée fiscalement sur le revenu des mensualités payées (si capital pas d’imposition pour elle) ! et le débiteur pourra déduire les mensualités versées.
Les Dommages et Intérêts
Ils sont de faible montant (généralement 0,7 mois de salaire du débiteur pour des torts exclusifs) et ne sanctionnent souvent que le conjoint le plus aisé. Pour être crédible (et pas uniquement geindre), il faut en demander pour les fautes que vous reprochez à votre conjoint.
Participation aux Frais
Vous en solliciterez lors de la non-conciliation, article 255 C.Civil. et également lors des mesures finales, article 266 Code Civil et 700 code de procédure civile . Ce sont de faibles montants (env. 500 à 2000 euros). Les Honoraires minimum de l’avocat pour les cas à l’amiable sont d’environ 900 euros et pour les cas conflictuels de 2000 euros. L’habituel est 2500 à 5000 euros (plus si avocat des beaux quartiers).
Le patronyme marital
Le patronyme marital à titre d’usage ou de pseudo (l’officiel c’est celui de votre naissance qui est seul valable). Comme les enfants peuvent, à titre d’usage, accoler les noms de leurs 2 parents, l’épouse ne le sollicitera que si elle y a un réel intérêt (professionnel).