DIVORCE, SÉPARATION, ÉVITEZ D’ÉCRIRE
Quand vous êtes en cours de divorce (même si les psy le recommandent) parce qu’à chaque fois, vous fournissez des preuves à votre lecteur.
Ce n’est que lorsque vous écrivez en recommandé avec A.R que vous vous constituez en sus une preuve à vous-même.
Il suffit de prendre une expression de votre missive (mise en page, contenu, orthographe, grammaire, etc.), sortie de son contexte pour la retourner contre vous (un avocat est un expert en transformation des propos, cela fait partie de son b.a-ba).
En France, bien des personnes sont des accros du clavier qui écrivent pour que d’autres les lisent (à env. 5 minutes la page + 5 minutes de manipulation + 5 minutes d’etc.) pour qu’ensuite on leur réponde par écrit (à env. 1 heure la page) et ainsi de suite. (et pendant ce temps qui produit, pour pouvoir les rémunérer ?)
De plus ces écrits sont souvent répulsifs par leur épaisseur, leur monotonie, la forme, etc. (pas de marge suffisante à gauche, ni de paragraphes pour rythmer, ni de : “quoi ?”, “pourquoi ?”, ni de téléphone pour les appeler, ni etc.).
La présentation compte beaucoup si vous ne voulez pas vous faire repousser. (inspirez-vous des courriers commerciaux).
Les juges reçoivent 50 à 500 pages/jour (quand lisent-ils cela ?).
Si vous voulez ressortir du lot, soyez agréable à lire, pour être facile à comprendre, donc facile à retenir.
Ce qui est évident s’énonce clairement.
Pensez-y avant d’envoyer vos missives.
Préférez le téléphone : c’est plus convivial, cela laisse moins de preuves et le son de la voix est révélateur.
Mais pour cela commencez par éviter le lundi (lendemain du week-end + jour des réunions), le mercredi (RTT du secrétariat), le vendredi (avant le week-end, tenter de résorber les retards de la semaine) ou l’heure du déjeuner.
Soyez concis pour être efficace, pas de palabres (le temps, c’est de la facturation).