Divorce, séparation, qui des parents aura les enfants
Selon une étude du ministère de la Justice, en 2007, sur 2300 divorces, dont 1200 à l’amiable, 821 sur faute, 264 sur demande (à torts partagés) acceptée, etc.
La résidence des enfants chez leur Mère a été choisie par les parents à 75 % pour les séparations à l’amiable, et a été décidée par un juge à :
83 % pour les cas sur faute
76 % dans les cas sur demande acceptée
La résidence Alternée a été choisie à 16 % dans les cas à l’amiable, et décidée par un juge à 4 % dans les cas sur faute, 14 % pour les cas sur demande acceptée.
La résidence chez leur Père a été choisie à 6 % dans les cas à l’amiable, et décidée par un juge à 9 % dans les cas sur faute, 6 % pour les cas sur demande acceptée.
Il est noté dans l’étude : La résidence alternée semble plutôt constituer un mode d’hébergement réservé aux parents disposant de ressources suffisantes pour assumer le (sur) coût incontestable, etc.
Pensez-y ! Mais avoir les enfants avec soi apporte le domicile et avantages : allocations familiales, présence, pourvoir d’embêter l’autre, etc.
Mais aussi 3,8 millions d’enfants ont des parents séparés.
Source INSEE, septembre 2007.
Donc le ou les vôtres ne sont pas des cas isolés.
Environ 30 % (1,1 million) vivent dans une famille recomposée et 70 % (2,7 millions) avec un parent en mono-parental.
Après la séparation, dans les 5 ans, 50 % (1,9 million) ne voient plus le débiteur de pension. Dans le même temps, 10 % des couples avec enfant(s) sont des couples recomposés.
Environ 30 % des mères, notamment jeunes (jargon politiquement correct pour dire « pas trop désagréables »), ouvrières et employées se remettent en couple.
Durant cette période environ 45 % des pères, avec ou sans la garde de leur enfant, ont constitué un nouveau couple.
D’autant plus vite qu’ils ont la garde de leur(s) enfant(s).
En conclusion, le père (en zone rurale surtout) supporte peu la solitude.
En ce qui concerne la mère qui a ses enfants avec elle, (et en zone urbaine surtout) plus son niveau d’aisance financière est élevé, moins elle trouve utile une vie de couple. Pour l’affection, elle a avec elle ses enfants et pour la libido, elle s’accorde des petits câlins occasionnels.
Pour qu’elle revive une cohabitation, il faut que ce soit sans (trop) de sacrifices intellectuels et/ou financiers, et surtout sans difficultés relationnelles.
Il faut que l’homme lui apporte, ainsi qu’à ses enfants, un plus, un soutien (et non pas une charge de plus), de la bonne humeur, qu’il sache lui plaire et l’émouvoir (chaque jour).
Pensez-y, c’est-à-dire si vous voulez refonder une famille. Ne cherchez pas n’importe où (et en fonction de vos capacités).
Pour plus sur les enfants : cliquez ici sur http://www.divorce-association.fr/fiche-pratique-enfant-divorce