Que le divorce soit à l’amiable ou conflictuel, selon art. 270 et suivants C. Civil + 1075-1 à 1076-1 C. Procédure Civile : Le conjoint le plus aisé financièrement devra (presque) toujours une prestation compensatoire destinée à compenser la « perte de train de vie » que va subir son Ex. Le mystère est combien ? Pour que vous ne versiez que selon la morale enseignée à l’école, comment faire ?
La 1ère chose à faire… est de vous enquérir de l’habituel des tribunaux. Vous avez de la jurisprudence dans votre documentation de base, sur notre site www.divorcefrance.fr, sur legifrance, etc.
– Nous avons une approche pour classe moyenne, régime communauté (à 25 % près) avec les critères des articles 270 et 271 : écart des revenus, équité des torts, durée mariage, nombre d’enfants :
Exemple : si torts partagés : 50 % de l’écart des revenus mensuels prévisibles (2000 € * 50 % = 1000 €) * par enfant (si 2, donc * 2 = 2000 € par année de mariage) si 20 ans * 20 = 40 000 €
Autre exemple : si torts exclusifs du débiteur : 100 % de l’écart des revenus mensuels (3000 € * 100 % = 3000 €) * par enfant (si 3, donc * 3 = 9000 € par année de mariage) * 30 ans = 270 000 €
Si le montant réclamé est selon l’habituel, vous feriez mieux de divorcer à l’amiable. Si très au-delà, ne vous alarmez pas. Les avocats des demanderesses écrivent des montants extravagants pour se faire signer des conventions d’honoraires démentes. Souvent les tribunaux divisent par 2, voire par 10 les demandes farfelues. Il va falloir contredire, sinon c’est admettre (art. 15 + 408 C. Procédure Civile) !
PUIS … Rappel de la demande : Mon conjoint sollicite x € de prestation compensatoire ! Soit par année de mariage un ratio de x mois de son revenu (de x €/mois). Soit bien plus que les conventions collectives ou l’habituel des Prud’hommes : 0,5 mois par année d’ancienneté, rarement 1 mois.
En plus percevra de notre patrimoine x €, dont j’ai financé x %. Soit un total de … x €.
Présentation : Notre mariage aura duré x années, nous avons x enfants ( x ans , x ans , x ans, etc..),
– M. a x ans, a un niveau de bac + x et la profession de … au revenu de x €/mois, plus des revenus immobiliers de x €/mois, plus etc. (joindre copie déclaration fiscale des revenus).
– Mme a x ans, a un niveau de bac + x et la profession de ….. au revenu de x €/mois (prévisible).
Notre patrimoine est constitué d’un domicile de x m2 (en location, accession propriété, etc.), d’un véhicule (valeur x €), meubles, etc. Soit un total estimé à … x € dont Mr aura x % et Mme x %.
« IDéES » DE CONTRADICTIONS : sur les critères d’appréciation de l’article 271 C. Civil :
Durée du mariage ? …
Si inférieure à 5 ans, plaidez la courte durée … Si supérieure, plaidez que, statistiquement, un mariage sur 3 se termine par un divorce. La compensation réclamée est exagérée en fonction des risques connus au départ. La solidarité doit être proportionnelle.
L’âge des conjoints ? …
M. ou Mme a encore la capacité de retrouver « mieux que moi » ou d’avoir un travail lui permettant de subvenir à ses besoins, à condition de s’en donner la peine.
Etat de Santé ? …
Si M. ou Mme dit que sa santé est fragile, plaidez que sa mutuelle compense le coût de ses soins. Si M. ou Mme invoque ne pas pouvoir occuper un emploi, demandez son attestation d’invalidité COTOREP. Plaidez aussi que vous n’êtes pour rien dans son handicap surtout si la cause de son état est de sa responsabilité (fumeurs, alcooliques, etc.)
Qualification professionnelle et situation ? …
Parce que j’ai un emploi de … que mon conjoint prétend vivre comme tel sans l’exercer. Dans ce cas, je suis disposé à avancer une année de formation… Si votre Ex. invoque ne pas travailler, plaidez que si vous étiez décédé, il faudrait bien que M. ou Mme exerce un emploi normal, correspondant à son instruction (Bac + x)… Au pire, il existe l’allocation de parent isolé et le RSA accordant : APL, EDF, transports, CMU, téléphone, Internet, etc. à tarif social, etc. Nota : le RSA peut être obtenu quand la prestation compensatoire est en capital, mais pas si elle est en rente (infos sur www.service-public.fr).
Les conséquences des choix professionnels …
faits par l’un des époux pendant la vie commune pour l’éducation des enfants et du temps qu’il faudra encore y consacrer ou pour favoriser la carrière de son conjoint au détriment de la sienne ?… Si Mme est restée « au foyer » sans réelle nécessité pour les enfants, dites que c’est un de vos points de discorde, que des millions d’épouses avec enfants, exercent un emploi pour améliorer l’ordinaire de leur famille. Donc être « au foyer » a été un avantage par rapport aux femmes obligées d’exercer un emploi.
– Que vous avez « aussi » participé à l’éducation des enfants : scolarité, éducation, câlins, soins, etc.
– Au début du mariage M. ou Mme exerçait le métier de x, et a une instruction équivalente à Bac + x. Ensuite demandez que M. ou Mme énumère quels sacrifices il ou elle a faits pour favoriser votre carrière « au détriment de la sienne » ?
Les patrimoines…
estimés ou « prévisibles » des époux, tant en capital qu’en revenu, après la liquidation du régime matrimonial ? … Mon conjoint possède en propre un patrimoine de x € et recevra en plus par le partage des biens communs x € (dont j’ai financé x %), et x € d’héritage sont prévisibles. Soit un total de x €… donc est ou sera loin d’avoir la nécessité d’un secours !
– selon art. 257-2 C.Civil. … Est-ce que M. ou Mme qui m’assigne en divorce, a fourni (ou pas) son « projet » de règlement des intérêts pécuniaires et patrimoniaux des époux ?
Leurs droits existants et « prévisibles »…
M. ou Mme doit être licencié prochainement et va percevoir x €. Devrait (aussi ?) percevoir une prime de départ en retraite de x €, Pensez aux autres avantages tels ceux des personnels SNCF, Air France, EDF, haut fonctionnaire, etc.
Leur situation respective en matière de pensions de retraite
en ayant estimé, autant qu’il est possible, la diminution des droits à retraite qui aura pu être causée, pour l’époux créancier de la prestation compensatoire… A 65 ans M. aura x trimestres de retraite et Mme x.. Ce qui est normal (ou anormal) selon nos âges et nos études, etc. Si anormal ? Mon Ex. pourra percevoir la retraite « minima » de la sécurité sociale (dite ASAP) pour garantir un revenu de 8907 €/an (soit 742 €/mois en 2011). Puis des trimestres additionnels pour enfant (8 par enfant). Puis la retraite de réversion, même si votre Ex se remarie, au prorata des durées de mariage. Le plafond est de 19 111 €/an au 1er janvier 2012 pour la sécurité sociale. Car il y a aussi la réversion des retraites complémentaires de cadres, ou de fonctionnaires, etc. également le RSA : 466 €/mois, avec les avantages induits : APL, CMU, EDF, téléphone, Internet, transports, etc. à tarif social (infos sur wwwservice-public.fr).
Equité ?
art. 270 C. Civil, dernier alinéa … Probablement le divorce devrait être prononcé aux torts exclusifs de mon conjoint. Si c’était le cas je sollicite de ne pas lui devoir de prestation compensatoire. Si aux torts partagés, de tenir compte à proportion de sa part de responsabilité.
Déclaration sur l’honneur ?
art. 272 C. Civil … Si votre Ex. n’a pas fourni la déclaration de ses revenus, patrimoine et conditions de vie. Plaidez son désir de dissimuler sa situation et son goût de mentir par omission. Fournissez la vôtre en exagérant un peu vos prévisions « de conditions de vie », dont la pension des enfants et les frais de visite et hébergement (24 % du temps dans l’année).
N.B : Si elle a été fournie, il vous faut contredire ses chiffres ! Surtout ceux de ses conditions de vie (nécessaires ?). Le mieux est de fournir la vôtre selon le modèle de l’association qui a la particularité de présenter, lisiblement sur la même feuille, les besoins de condition de vie de chacun dans les colonnes : Madame, Monsieur, Enfants. Ainsi le juge peut mieux « comparer » les situations. Si votre conjoint est au chômage, contredisez : M. ou Mme ne va rester ainsi, car, avec son instruction et son intelligence, peut exercer un métier de … qui procurerait un revenu prévisible de x €/mois en moyenne et n’a pas fourni la preuve de son suivi par Pôle emploi, ni son C.V. Puis il y a le RSA ?
Art. 1240 (ex 1382) C. Civil …
quiconque crée un dommage se doit de l’indemniser ! Probablement les torts exclusifs doivent sanctionner mon conjoint. Selon l’art. 1382 C. Civil, je sollicite un montant égal à celui de la prestation compensatoire, ou de moitié si torts partagés.
Aide Juridictionnelle ? …
Si votre Ex. dit avoir peu de revenus, mais ne l’a pas demandée, plaidez qu’il ou elle a des moyens cachés, puisque n’a pas demandé l’A.J !
Étalement du Paiement…
Avez-vous des liquidités ? Si non (apportez des preuves) et plaidez qu’avec les frais pour vos enfants (pension + frais de visite et d’hébergement), plus l’avocat et le notaire, vos possibilités seront de x/€/mois. Que vous sollicitez un étalement sous forme de mensualités (sur 8 ans maxi, art. 275). Subsidiairement si votre conjoint occupe le domicile, que vous ne pourrez payer que quand votre Ex. aura signé chez le notaire le partage du patrimoine. Qu’en attendant vous verserez x €/mois à retrancher de la prestation. Faites remarquer les difficultés que vous aurez pour emprunter notamment si vous avez plus de 55 ans (apportez des preuves).
Proposez (toujours) une fourchette !
M. ou Mme me sollicite un montant de x €, soit avec sa part de patrimoine, plus etc. soit un total de x € ! ou par année de mariage un ratio de x € ou x années de son revenu (prévisible). Soit bien plus qu’il ou elle aurait pu acquérir en ayant travaillé ou épousé son alter ego.
– Je sollicite le débouté de sa prétention car ce n’est pas la rupture du mariage qui, seule, va créer une disparité…, ou subsidiairement entre x et x €, représentant x années de mon revenu, étalés sur 8 années et / ou 3 mois après la libération du domicile par mon conjoint.
CONCLUSION…
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