1) Une pension pour les enfants s’ils doivent résider avec vous
Une pension pour les enfants s’ils doivent résider avec vous, une pension alimentaire pour contribution à leur entretien et éducation, mais aussi la possibilité d’une prise directe par le débiteur des frais exposés au profit de l’enfant, tels : scolarité d’école privée, cantine, mutuelle, son téléphone portable, équipement pour l’activité du mercredi, etc. selon les articles 256 et 373-2-2 Code Civil actuels. Cela n’est pas négligeable, car même inscrits sur l’ordonnance de non-conciliation, ces paiements directs ne sont pas déductibles fiscalement par le débiteur et donc cela n’est pas imposable pour la créancière !
De son côté le débiteur sollicitera le partage des trajets de son domicile actuel au domicile actuel de son Ex, et que la pension ne soit pas due quand l’enfant est avec lui durant le mois des vacances scolaires d’été du droit d’hébergement.
1 bis)- S’il y a résidence alternée, sollicitez une pension par semaine de résidence et aussi que soit précisé lequel des parents devra assumer : coiffeur, lunettes, achat de gros vêtements, assurances, frais d’activités, etc.
même s’ils sont majeurs et tant qu’ils sont à charge
Si l’enfant est en bonne santé, de classe moyenne et un avocat qui défend :
la statistique des pensions pour les enfants est par enfant de 8 à 10 % des revenus du débiteur, .
Tant que vos enfants sont à votre charge, selon l’article 373-2-2 Code Civil, vous pouvez solliciter :
1) une contribution financière sous forme de pension alimentaire,
2) que le débiteur prenne en charge directement des frais exposés au profit de l’enfant, tel : scolarité d’école privée, cantine, mutuelle, son téléphone portable, etc.
3) d’un droit d’usage et d’habitation d’un bien du débiteur ou de sa part de communauté, mais généralement c’est pour la durée de la procédure, Après, ce n’est que quand le débiteur s’est rendu insolvable et qu’il lui reste une part de l’habitation familiale, non partagée ce jour, article 373-2-3 Code Civil.
Avoir des ressources, c’est bien, mais éviter des dépenses c’est aussi encore mieux ! Ainsi pensez à demander que les trajets soient partagés (cela réduira vos dépenses et aussi votre fatigue) et aussi à ne pas devoir la pension durant un mois d’été quand les enfants sont avec vous durant votre droit d’hébergement.
En cas de résidence partagée, il convient de fixer la pension par semaine de résidence chez le parent le moins aisé financièrement et de faire préciser lequel des parents prendra en charge : le coiffeur, le médecin, la mutuelle, l’assurance scolaire et responsabilité civile, les lunettes, dentiste, activité para-scolaire ou du mercredi, etc.
Enfin, lequel des parents percevra les allocations familiales et les comptera à charge pour les impôts sur le revenu, Car pour les impôts, c’est : soit on les compte à charge et on déclare les pensions perçues, Soit on ne les compte pas à charge, mais on déduit les pensions versées, .
Donc, faites vos calculs, mais souvent mieux vaut verser une pension que de compter à charge les enfants si vous êtes imposé dans les tranches moyennes ou hautes. Toujours côté fiscalité, les frais pris en charge directement par le débiteur ne sont pas déductibles fiscalement et donc non déclarables par son Ex. Et si l’enfant est majeur, la déduction fiscale est plafonnée et le maxi déductible est 464 x euros/mois (en 2008). Donc, la créancière aura intérêt à demander que la pension soit versée directement à l’enfant majeur, selon article 373-2-5 Code Civil.
également vous pouvez demander que les paiements soient effectués par virement automatique de banque à banque, cela vous évitera de guetter le chèque chaque mois. Inversement si votre Ex est une spécialiste des non-présentation d’enfant, en procédure d’après divorce de solliciter que le paiement se fasse par 15 jours, au moment de la remise des enfants, Avec les imbéciles c’est un moyen psy. très efficace.
Pour la 2ème audience, n’oubliez pas de demander que soit ajusté le coût de la vie depuis la 1ère audience. Ne pas le faire et cela sera le même montant inscrit dans l’ordonnance de non-conciliation, sur le jugement prononçant le divorce, même si c’est 14, 18, 36 mois après, notamment quand il y a eu appel, .
Une pension pour vous-même si vous êtes dans le besoin, selon l’article 255 Code Civil, alinéa 4, actuel. Dans ce cas il faudra préciser quels sont vos besoins nécessaires et pourquoi il faut vous accorder un secours temporaire. Donc argumentez surtout si vous avez un emploi. En justice on n’aime pas trop les personnes qui travaillent (elle considère qu’elles ne sont pas dans le besoin), . On préfère les cas sociaux, de préférence de la France d’en haut (1500 à 3000 x euros/mois)! si d’en bas, les montants de pension sont faibles (100 à 250 x euros/mois),
2) Obtenir la jouissance temporaire du logement familial et de son mobilier
Obtenir la jouissance temporaire du logement familial et de son mobilier, selon l’article 225 Code Civil, alinéa 1, actuel, est un avantage financier d’importance. Car se loger est devenu (très) onéreux, rechercher un logement et déménager également. Certes l’habitation est attribuée le plus souvent au parent avec qui résideront les enfants (argumentez : l’intérêt des enfants de continuer à résider ici, etc. ), mais si c’est le lieu d’exercice de la profession de l’autre conjoint : médecin, agriculteur, artisan du bâtiment, etc. ou si celui-ci est handicapé et que le logement est équipé pour lui, ou si le conjoint propose une avance de communauté pour que le gardien des enfants aille habiter ailleurs, parce que l’habitation est un bien personnel ou que l’entretien ne peut être assuré en grande partie que par lui, cas des grands jardins ou d’entretien conséquent. Et que manifestement l’autre conjoint ne pourra pas le conserver après le prononcé du divorce, Le conjoint qui bénéficie de la jouissance provisoire du domicile pour la durée de la procédure et le temps du partage des biens détient un moyen pour effectuer des tracasseries (et c’est peu dire) à son conjoint, Quasi impossibilité de faire expulser son Ex conjoint ! surtout en présence d’enfants à charge, Futur débiteur, anticipez en proposant une avance sur sa part de communauté dès la non-conciliation, conditionnée selon des événements,
3) Obtenir le véhicule
Obtenir le véhicule, le parent avec qui résideront les enfants aura intérêt à réclamer la jouissance du véhicule le mieux adapté. Idem si vous en avez besoin pour votre travail. En l’absence le véhicule sera à la jouissance de celui au nom duquel la carte grise est libellée, . Attention aux contraventions si le véhicule est attribué à celui ou celle dont le nom n’est pas sur la carte grise,
4) Obtenir la gratuité de la jouissance du domicile
Obtenir la gratuité de la jouissance du domicile et autres durant la procédure de divorce, car en cas d’absence de gratuité mentionnée dans l’ordonnance de non-conciliation, c’est l’article 815-9 Code Civil qui s’appliquera et donc au moment du partage des biens communautaires, une indemnité d’occupation sera due, à la communauté, dont vous êtes sûrement actionnaire à 50 % sûrement. La gratuité peut être un complément de pension à conjoint ou de la pension pour les enfants, selon le dernier alinéa de l’article 373-2-2 Code Civil actuel.
5) Obtenir la résidence secondaire, l’outil de travail, etc.
Obtenir la résidence secondaire, l’outil de travail, etc. Certes cela ne concerne que peu de couples, mais si l’outil de travail est à 2, tel un commerce d’une agence immobilière ou autre, il faut bien en confier la direction à l’un des conjoints, Idem au sujet de la résidence secondaire, car s’il y a querelles pour l’utiliser durant les vacances, pour savoir qui doit l’entretenir et payer les charges durant la mauvaise saison, il y a des bagarres. N’oubliez pas que ce qui n’est pas affecté à la jouissance de l’un(e) ou de l’autre des conjoints est selon le bon vouloir de ceux-ci (en conflit !), Le juge ne pouvant trancher qu’entre ce qu’on lui propose !
6) Fixer lequel des conjoints supportera les paiements des charges et des crédits en cours
Fixer lequel des conjoints supportera les paiements des charges et des crédits en cours, tels les impôts, les assurances, les crédits sur la maison et le véhicule, l’EDF, les charges dites locatives, celles dites de propriétaire, etc. car en l’absence, le payeur sera celui au nom duquel le contrat ou le crédit est libellé. Certes si cela concerne un bien de la communauté, il pourra espérer en récupérer le montant lors du partage des biens, mais il est plus logique que celui qui a la jouissance d’un bien en assure le paiement des charges et de son entretien. Quant aux impôts, c’est souvent le plus gros salaire qui doit en faire l’avance en attendant le partage.
7) Obtenir une provision pour vos frais d’avocat
Obtenir une provision pour vos frais d’avocat, selon l’article 255 Code Civil, alinéa 4, actuel, au titre de l’égalité des chances, si manifestement ce n’est pas vous qui avez les torts, et qu’il y a un gros écart de revenus entre vous et votre conjoint. Ce sont des sommes ridicules par rapport aux honoraires de votre avocat, mais 500 ou 1000 x euros c’est toujours bon à obtenir.
8) Obtenir une avance sur votre part de communauté
Obtenir une avance sur votre part de communauté, selon l’article 255 Code Civil, alinéa 5, actuel, s’il existe des économies ; ce qui est recommandé quand on doit se reloger ailleurs et qu’on risque des batailles pour récupérer sa part. Il faut aussi solliciter des mesures conservatoires avec un état des lieux, sur les biens à la jouissance des conjoints, dont les comptes bancaires, pour éviter au moment du partage de constater la dilapidation de meubles, dépôts bancaires et autres, voire des détériorations d’objets de la communauté,
9) Solliciter une enquête financière
Solliciter une enquête financière et l’établissement d’un projet de partage des biens par notaire, selon les articles 271 et 1450 Code Civil quand vous solliciterez le montant de la prestation compensatoire, vous argumenterez sur du concret au lieu de suppositions, surtout si vous êtes sous le régime de la séparation des biens et qu’il y a eu des donations actives ou passives, révocables (sournoisement) ou pas révocables ?