De plus en plus de résidence alternée
Sont édictées par les femmes juges (souvent mères d’adolescents, voire grand-mères), sûrement exaspérées par l’utilisation que font certaines mères excessives de leurs enfants pour nuire au père. Que d’histoires pour passer de 24 % (soit une fin de semaine sur deux plus moitié des vacances) à 50 % du temps de l’année.
D’autant que partager les plus et les moins autour des enfants calme les « ego » sectaires. et que les 1ers bénéficiaires en sont les parents sans emploi pouvant, ainsi, plus facilement en trouver, en exercer un et avoir plus de temps libre pour une vie personnelle, en dehors de la présence de leurs enfants.
La majorité des juges croient (encore) bien faire en fixant la résidence habituelle des enfants avec le parent qui n’a pas d’emploi alors que c’est lui donner encore plus de difficultés pour trouver un emploi puisqu’on ne peut vivre éternellement des allocations et autres subsides sociaux, et c’est surtout installer les enfants dans un système pernicieux d’allocataires. D’autant qu’à l’âge du lycée, nombre d’adolescents font cesser l’alternance tout en fréquentant chaque parent. Mais au moins les parents, parce qu’ils auront pratiqué un certain temps l’alternance, auront apaisé leurs relations.
Pour plus sur les enfants : cliquez ici sur http://www.divorce-association.fr/fiche-pratique-enfant-divorce
La chose à laquelle il convient de faire attention est de fixer une pension (ou provision) que recevra le parent qui assumera les paiements des soins médicaux, mutuelle, achat des vêtements, coiffeur, etc. et qui sera le parent référent pour les allocations familiales et les impôts. N’oubliez pas, si vous désirez avoir alternance avec vos enfants, avant la non-conciliation (rare de modifier ensuite), de rédiger un projet de vie avec eux : comment assurez-vous le gîte, le couvert, l’entretien de leur linge, leur scolarité et ses trajets, leur santé, la suppléance en cas de maladie de vous ou de l’enfant, etc. ?
Pour avoir la chance qu’un juge accepte votre désir d’alternance, faites un projet sérieux selon article 1072 C. Procédure Civile (court et facile à lire durant l’audience) pour augmenter vos chances.
Pour les juges, c’est avant tout l’intérêt de votre enfant (le vôtre passe bien après). Également, demandez subsidiairement un essai préliminaire pour la durée de la procédure, voire jusqu’aux prochaines vacances d’été (à trop vouloir on n’obtient rien du 1er coup).
Pensez-y !