Monsieur fait appel des décisions d’un TGI qui (en Décembre 2013) l’a condamné à devoir 1,8 million € de prestation compensatoire, alors qu’il souhaite la réduire à 450 000 € etc
Aux motifs que, quand ils se sont mariés, Elle avait 29 ans, Lui 40 ans. Ils ont 20 ans de mariage (dont 5 de procédure), régime de la séparation des biens, 2 jumeaux en études supérieures.
Le divorce restera aux torts partagés (adultères : Lui bien avant, Elle 9 mois après l’ONC).
Monsieur, 60 ans, directeur et dirigeant associé auprès de 40 sociétés aux USA ; 44 000 €/mois, patrimoine personnel de 12 millions €, il règle 2000 €/mois par enfant + les frais scolaires + le salaire de leur nourrice (à leur âge !) etc.
Tandis que Madame, 49 ans, architecte-décoratrice d’intérieur à son compte, 2000 €/mois, déclare des charges bien supérieures à ses revenus, patrimoine personnel de 900 000 € etc.
Considérant que la disparité dans les conditions de vie respectives est en défaveur de Madame, le patrimoine de Monsieur étant de 10 fois supérieur à celui de Madame et ses revenus de cinquante fois supérieurs, la prestation compensatoire sera réévaluée à 2,5 millions €.
Quant à la pension de 2000 €/mois par enfant, elle deviendra 800 €/mois + les frais scolaires et extra-scolaires. La charge du salaire de la nourrice est supprimé etc.
C. APPEL (île de France), Février 2015 (résumé de 17 pages de décisions)
CE QU’IL VOUS FAUT RETENIR :
Certain(e)s aimeraient savoir comment sont jugés ceux de la France d’en haut.
Ici 166 666 € par année X 15 de vie commune = 2,5 millions !
Quand on a un métier « paillette », pour l’ascenseur social (ici une fusée), le mieux est d’épouser quelqu’un de riche, cela permet de le devenir sans trop d’efforts, sans avoir à travailler dans une entreprise ou administration.
Actuellement les juges redeviennent généreux pour les cigales (mais toujours haro sur les fourmis qui apportent leur salaire pour améliorer le nécessaire du ménage).